Récipients 2002-2007.
Janvier 2005- Couverture du magazine Télérama, article le temps à l'œuvre par Olivier Cena, critique d'art. (article lisible dans la rubrique Articles de presse, écrits, textes de catalogues.)
2005, sortie de la revue Cultures en chantier à Roubaix. Collectif de rédaction : |
Jean- Louis ACCETTONE, Sukran AKINCI, Giuseppe ANGRISANO, Lakhdar BELAÏD, Bilal BENHAMIDOUCHE, Saïd BOUAMAMA, Henri DUDZINSKI, El Hadj FALL, Jean- René GENTY, Boualem GHALMI, Margarida GUIA, Ian MONK, Maria PI, Alphonse SALAFIA, Omar TARY. |
Cultures en chantier : n°1 Migrer (Revue artistique et culturelle). Décembre 2005, 71 pages dont 8 reproductions de peintures de Manuel RUIZ VIDA, TEC / CRIAC, Roubaix.(10 euros) |
Résumé : Cultures en chantier" est une revue culturelle et artistique qui croise des regards de syndicalistes, de salariés, de chômeurs, de retraités, et des regards d'artistes, d'écrivains et de scientifiques. Dans ce numéro, il s'agit de réfléchir sur les apports de l'immigration dans le monde du travail en questionnant des personnes sur le thème : "En quoi l'origine immigrée modifie le rapport au travail et aux pratiques culturelles et sociales qui y sont liées". Des acteurs du monde du travail (salariés, syndicalistes, chômeurs, écrivains, artistes, scientifiques) parlent des apports de l'immigration d'après leurs expériences. Avec le magistral apport graphique des peintures de Manuel RUIZ VIDA (d'origine espagnol). Texte d’Olivier CENA, critique d’art. En 2006, il y eut une exposition personnelle de MRV, au Centre des archives nationales du monde du travail (Roubaix), dans le cadre de la sortie de la revue « Cultures en chantier » Copyright: Travail et Culture. Centre de Recherche, d’Innovation Artistique et Culturelle du monde du travail. (Roubaix, Les Hauts-de-France) |
Récipient jaune, 2003 -2004 huile, laque et pigment sur toile 110 x 150 cm. Collection particulière, Paris
Manuel RUIZ VIDA est peintre. La plupart de ses toiles détaille le paysage industriel sur de grands formats. Avec une gamme colorimétrique essentiellement composée de gris et de noir, une peinture épaisse et des traits de pinceaux apparents, l’artiste fait à la fois l’éloge de la matière et du silence. Containers, portes de hangar, récipients à peinture, blocs de béton, il révèle les objets dans une grande sobriété. Telles les natures mortes de Giorgio MORANDI, son œuvre est une réflexion sur la peinture, la lumière et la complémentarité du vide et du plein. La toile présentée à l’Inventaire, La bétonnière, s’inscrit dans cette même démarche. Les aspérités et les teintes grises de la toile évoquent le béton, comme si l’objet représenté prenait vie par la matière qu’il fabrique. Le choix du sujet révèle l’intérêt du peintre pour ce qui fait lien entre le travail de l’ouvrier et le travail du peintre. La bétonnière, grande brasseuse d’agrégats divers, opère, tout comme la peinture, une liaison entre différents composants.
Récipient, 2005 lythographie (tirage en 110 exemplaires) 72, 5 x 54, 5 cm, collection particulière Albi, collection Télérama, Paris
Planeur survolant l'atelier, 2003 huile, laque et pigment sur toile 130 x 195 cm. Coll. particulière,Toulouse
Copyright: M. Ruiz Vida. Photos: Nicolas Pfeiffer, Jacques Quecq d'Henripret